Montres YEMA Occasion

1948 Création de Yema, par Mr Henry Louis Bermont et un groupement d’horlogers. C’est dans le berceau des marques horlogères françaises, à Besançon dans le Doubs, qu’est logiquement implantée la maison mère. La marque Yema proposait donc, dès son début, des montres outils pour professionnels aux fonctions spécifiques avancées : du chronographe pour pilotes qu’il soient d’avions, de motos ou d’automobiles, à la montre de plongée.

Dans la période de 1948 jusque dans les années 1990, dans les montres Yema produites, l’on retrouve logiquement des mécanismes et procédés également utilisés par les autres grandes marques.

Montres YEMA d’occasion intéressantes :

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YEMA une marque aux traditions horlogères

Yema proposait des montres de qualité destinées au grand public et possédait déjà un département « Recherche et Développement » dans le secteur de montres pour spécialistes.

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Yema chronographe – Venus 150

 

Les montres YEMA – De 1950 à 1960

Comme toutes les grandes marques horlogères de l’époque, dont certaines font encore partie comme Omega, Rolex ou Zenith, la marque Yema utilisait les meilleurs mouvements (VENUS OU VALJOUX) et était à la pointe des procédés techniques comme l’étanchéité.

Les chronographes YEMA des années 50 utilisent des mouvements Valjoux ou Venus que l’on retrouvent donc dans les Omega de la même période.

L’étanchéité : La marque produit des 1ères françaises, notamment avec les montres étanches en 1953 et 1956 elle propose la gamme « Sous Marine » mécaniques à remontage manuel ou automatique.

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Yema Sous Marine 1ere montre étanche française

Les chronographes : YEMA, tout comme Omega, emboîte des mouvements VENUS 150 ou les VALJOUX 92, 7733, 7734, 7736, 7750.

Les montres YEMA – 1960 jusqu’en 1970

La marque est reconnue et est en pleine production. Elle continue la recherche et le développement, ainsi en 1968 elle s’équipe d’un contrôleur d’étanchéité 20 ATM qui à l’époque est à la pointe technologique et produit un nouveau calibre : le HP 60 que l’on retrouve dans la MeanGraf.

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Yema Sous Marine – Jour Date – 1960

Les montres YEMA de 1970 à 2001

1970 : A cette époque, Yema propose des chronographes pour pilotes qui rivalisent avec les chronographes des marques Omega, Rolex ou Zenith, l’on nommera la « RallyGraf » et la « MeanGraf » tout en créant un département « R & D » pour créer des modèles à quartz.

1982 : C’est l’apogée de la marque qui va amorcer un lent déclin. En 1982 Henry Louis Bermont cède la direction à son fils qui vend la marque au groupe MATRA.

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Yema Spationaute III

1988 : A la fin des années 1980 Yema est reconnue pour être une marque de grande qualité et est même partenaire avec l’agence Spatiale Européenne pour laquelle elle produit les montres pour les spationautes (Spationaute I, Spationaute II et Spationaute III) effectuant des vols spatiaux pour aller sur mir et effectuer des sorties orbitales.

YEMA sort la Spationaute III, pour la mission spatiale franco-soviétique Aragatz menée par Jean-Loup Chrétien.

1989 – 1990 : Puis vient la « Flygraf » en 1989, montre spéciale pour les pilotes d’avions pourvue d’une règle à calcul nécessaire pour chronométrer les phases des différentes étapes d’un vol.

La marque s’inscrit toujours auprès des spécialistes. Vient le lancement de la « Bipole » pour Jean-Louis Etienne sans oublier la « Régate » de Marc Pajot participant et leader français de l’America’s Cup en 1990.

1995 : La marque a pu fabriquer ces belles montres car elles étaient directement issues de ses compétences avant gardistes acquises jusqu’en 1982 et grâce aussi aux partenariats établis pendant les années précédentes, mais est désormais un agrume bien pressé, elle est revendue par MATRA au groupe HATTORI en 1995.

La production est en Berne avec une perpétuelle diminution de sa production.

Arrivée de Mr Louis Eric Beckensteiner – 2001 à 2009

En 2001 : Louis-Eric Beckensteiner, nommé Directeur Général de Yema SA, est alors chargé de repositionner la marque.

En 2004, Louis-Eric Beckensteiner, rachète la marque et fonde « Yema Maison Horlogère Française 1948 ».

Un nom qui en dit long sur les fermes intentions de son nouveau propriétaire. On lui doit quelques rééditions de modèles prestigieux tels que la « Rallygraf » en 2005, la « Flygraf » en 2006 ou la « Yachtingraf » en 2007.

La marque ayant la ferme intention de renouer avec la qualité reléguée au passé, un « musée » YEMA voit le jour. Pour l’étoffer des modèles de références de la marque, Mr Louis-Eric Beckensteiner propose aux propriétaires de montres Yema vintage un échange contre un modèle neuf de leur choix.

2008 : La marque, ayant fait le beau choix de renouer avec la qualité, se bat désormais depuis 7 ans pour changer le cap emprunté pendant ces presque vingt années de 1982 à 2001.

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Yema Bâle 2008 – Teaser

De nouveaux produits voient enfin le jour, avec la collection « Time Of Heroes » présentée à Bâle 2008. Il y a de jolies montres comme la « Master Elements » mais aussi de superbes « Sous Marine » modernes, alliant esthétique et matériaux de qualité.

Le chronographe automatique Master Elements, embarquant un valjoux 7750, et possédant une série limitée à 60 exemplaires est la pièce maîtresse de cette nouvelle collection d’une marque qui a réussi le difficile pari de renouer avec les traditions horlogères.

2009 : Mais les investisseurs ne sont pas patients, et alors que l’on croit à juste tître, que Mr Louis-Eric Beckensteiner a fait le plus dur en renouant avec la tradition de la marque qui était de fournir des « montres pour spécialistes », la marque « Yema Maison Horlogère Française 1948 » est rachetée par le groupe horloger Ambre.

2017 : lancement de la Yema Spacegraf Thomas Pesquet

Yema renoue avec sa tradition inter-stellaire en lançant en 2017, en partenariat avec le CNES, la Yema Spacegraf. Une montre magnifique pour accompagner le spationaute Thomas Pesquet dans sa mission spatiale de 2017.